mercredi 13 juin 2012

Affiches danse 2012

Je vous poste ici les dernière créas que j'ai faite en tant que graphiste par passion. Je compte bientôt me mettre à mon compte :)


Voici donc deux affiches pour les spectacles de danse de mon école :


Donnez moi vos avis! ^^

dimanche 10 juin 2012

À toi

Je voudrais parler de ma maman. 


 C'est quand même une chose merveilleuse une maman. 


 La mienne à eu une vie pas vraiment rose, mais elle est toujours la.


Elle a tellement perdu espoir en la société qu'elle à décidé de se faire son propre monde, sa famille. Et nous sommes arrivés. 


Bon mon frère aurait du arriver plus tard mais la vie en à voulu autrement. Personnellement je suis très contente du résultat, je n'aurais pas pu rêver d'un meilleur petit frère. Maman à bien travaillé. Pourtant en la voyant on pourrait en douter. Si frêle, si fragile. Si souffrante. 


 Je crois que j'ai toujours connu maman malade. Elle souffre depuis si longtemps. Je ne sais pas pourquoi elle est devenue comme ça. Je penses qu'elle ne veut pas se l'avouer mais qu'au fond elle le sait. 


 Elle a toujours dit que nous étions ses petits soleil, ses petits miracles, ses merveilles. Je penses que nous lui avons apporté l'amour dont elle avait tellement besoin. 


 Je voudrais te dire merci maman. Merci pour tout ce que tu as fais et que tu fais encore. Merci d'avoir toujours été la, merci d'avoir toujours été toi même si parfois c'était dur, ça m'a apporté tellement. Merci de toujours penser à nous, merci de ton amour. 


 Je t'aime maman.

mercredi 6 juin 2012

Qui ose peindre mes roses en rouge....



Je sais que c'est idiot, que ce n'est que du sado-masochisme, du remuage de couteau dans la plaie.


Mais un mail, un message, ne serait-ce qu'un seul mot de toi, me ferais tellement de bien.


Tu sais, je n'ai rien oublié, je parle des bons moments bien sur, car toi non plus tu n'as rien oublié bien sur et encore moins les mauvais moments.


Je n'ai pas oublié la façon que tu avais de te tenir, de ton nez trop long que tu as toujours détesté, de ta façon de trembler quand quelque chose t'énervais et que tu voulais avoir raison.


J'étais dans ma voiture, je rentrais chez moi ce soir, et je repensais à la façon que tu avais de te tenir au volant de ta...205 - il me semble que c'était une 205 - et de la façon dont tes mains tenaient et tournaient le volant, passaient les vitesses, appuyaient sur tout les boutons possibles en même temps, car un vrai pilote est capable de faire plusieurs choses de façon simultané, et tu voulais tant devenir pilote.


Je n'ai pas oublié ta voix, et ton rire, aigu, qui retroussait la peau de ton nez couvert de taches de rousseurs. Tu ne les aimais pas non plus il me semble.


Et je n'ai pas oublié, la façon dont tes yeux paniquaient quand tu réfléchissais, quand tu cherchais une réponse dans ta tête... la façon dont ils brillaient quand tu étais heureux...la façon dont ils étaient durs quand tu avais un reproche à faire.


C'est dingue, je me rappelle même l'implantation de tes cheveux. Qu'elle stupidité, quelle débilité, quelle faiblesse.


Et c'est dans ces moments là que je me rend compte à quel point l'amour est dangereux.


On s'imprègne de l'autre à tel point qu'on se convainc de ne plus exister, que l'on s'en oublie. Je me suis tellement oubliée.


J'ai passé 4 ans à vouloir te perdre. Mais il semble bien que je me sois perdue avec.


Par contre, je ne me rapelle absolument pas de ton corps. En dehors de ta tête et de tes mains, il ne me reste aucune image de ton corps nu. Il ne me revient aucune sensation de nos nuits. Du moins je n'ai plus aucun souvenir à partir de notre première fin.


Je me souviens de l'époque où je t'aimais. Quand nous nous sommes cherché, comme chien et chat, quand nous nous sommes retrouvé mal à l'aise l'un en face de l'autre, quand enfin nous nous sommes trouvé, quand le lendemain j'étais tellement euphorique que je me suis levée 1h trop tôt, chose qui ne m'arrive jamais car je suis une vraie marmotte et que je détestais aller en cours. 


Je me souviens de certains moments où nous étions sans cesse en train de nous bécoter devant les regards jaloux de nos camarades, et ceux de nos professeurs, qui trouvaient cela irrespectueux de notre part.


Mais nous on s'en foutait, on était bien, on aurait vécu que nous deux, ça nous suffisait. Putain de monde pourri de merde.


Je n'aurais pas du te rencontrer. Je ne suis pas faite pour le bonheur. Je t'ai volé le tiens, pour longtemps encore j'en ai peur. Je ne méritais pas de tomber amoureuse, pas à ce moment là. Je n'aurais pas du te rencontrer.


j'ai du faire des choses horrible dans une ancienne vie pour que mon karma me fasse endurer ça. Mais encore que je souffre, admettons, mais que je te fasse souffrir.... en fait justement c'est parce que je sais que je t'ai fais souffrir et que tu en souffre encore que je souffre autant....Si j'ai fais des choses affreuses, c'est une juste punition.


Je penses que j'en souffrirais encore toute ma vie. On aime qu'une fois. Une seule fois comme ça. Et j'ai tout foutu en l'air pour de stupides raisons. Pour de l'orgueil. Pour de la gloire....


En fait, je penses que j'ai tout raté depuis que je suis née. Je ne me suis pas donnée à fond à la danse alors que j'ai toujours adoré ça et que j'avais une prof qui pouvait m'aider à réussir. Bien sur ma psy me dit que c'est à cause de ma mère, qui a reporté sa peur de tout sur moi. La danse était dangereux si on s'y donnait à fond.


J'ai eu de bonnes notes jusqu'au collège, mais sans faire grand chose.


Je n'ai pas eu le courage de faire un choix au lycée. J'aurai pu partir dans les arts, le chant, la danse, la musique. Mais quand on vient de la campagne il est hors de question de penser à un métier qui ne soit pas accessible sur place. Monter à Paris pour tenter de percer dans un métier artistique aurait été pure folie. D'ailleurs beaucoup s'y sont cassé les dents.


Mais eux au moins n'ont pas le regret de ne pas avoir essayé.


Peut être ma mère avait-elle peur que je réussisse à être heureuse là où elle avait lamentablement échoué.


Et la seule chose de merveilleux qui m'est arrivé, je l'ai bêtement écrabouillé, froissé, déchiré, jeté aux ordures. Comme un vulgaire déchet. Je t'ai jeté aux ordures. Toi. Toi qui était loin d'être un déchet.


Tu voulais tellement la même chose que moi dans le fond. Te barrer. Quitter tes parents. Tu étais oppressé. 
Et tu as réussi. Tu vis loin d'eux, loin de toutes les pressions qu'ils exerçaient sur toi. Tu ne les revois que rarement.


Mais je sais que tu n'es pas heureux. Tu travailles dans l'aéronautique, certes, mais tu n'es pas pilote. Cependant tout comme eux tu collectionne les pin up. Mais aucune ne te conviens pour que tu l'épouse.
Peut-être ne veux-tu plus t'engager. C'est dangereux de s'engager, on est pas sur d'avoir la force de repartir une fois passé le cap.


Et ça je sais que c'est ma faute. Tu as voulu croire en moi à nouveau, et j'ai voulu croire en nous à nouveau. Mais j'étais déjà perdue. Trop loin. Tellement loin que tu ne risquait plus de me voir. Et comme j'étais trop loin pour te voir aussi, je t'ai abîmé en voulant te prendre la main, je me suis raté et je t'ai arraché le coeur.


Son sang à fait pousser autour de moi des rosiers aux épines saillantes, que j'ai entretenu toutes ces années. Pour me punir. Pour m'infliger la douleur que je t'ai infligé.
J'ai déchiré mon coeur à ces épines. J'ai offert mon corps à ces épines. J'ai délavé mes yeux à leur poison...


Et alors que je pensais être totalement vidée de toi, lavée de ces émotions humaines, voici qu'une simple, une ridicule seconde, un éclair, j'ai revu ton visage. J'ai retrouvé ton fantôme, si près, si proche....


Trop près. Mon coeur s'est rouvert en deux. Les épines sont rentré plus profond, la sève les a regonflé de poison, mon sang à redonné leur couleur macabre à ses fleurs.


C'est un beau rosier. C'est résistant un rosier tu sais. Et j'y resterais empalée, le coeur en charpie, pour le reste de ma vie.