samedi 24 décembre 2011

Des anges (suite)

Bonjour à tous!

Voici la suite du scénario de la dernière fois :)

Scène 4 : Ils sont entrés dans le salon, l'omnisciente à été invité à les rejoindre.
Eric ne se laissait pas de serrer Eléa et Faustine dans ses bras. Il avait attendu ce moment depuis tant de temps qu'il lui semblait encore rêver.
L'omnisciente observait la scène sans rien dire. Son regard se porta sur la pièce. 
Une tapisserie de 10 ans d'age, fatiguée par la lumière et les passages, des meubles épurés et usés, peu d'objets à part quelques cadres dans lesquels on pouvait voir des photos fanées, des sourires et des yeux brillants, des fenêtres presque nues, à peine entouré de rideaux aussi pâles que la tapisserie.
On aurait dit que la pièce s'était arrêtée de vivre, mise en pause, en attente de quelque chose que le temps devait lui apporter.
Son regard revient sur le couple qui se regardait dans les yeux.
Elle eu soudain une impression de vertige, comme si elle tombait dans le vide, comme si tout autour d'eux était en train de disparaitre, comme si plus rien n'existait à part eux.
Un souffle de surprise s'échappa de ses lèvres. 
- "Déjà!..."
Son regard se porta alors vivement sur Eléa.
Elle était là, regardant la paix intérieure qui saisissait ses parents et cette paix s'éclaira en elle telle une lumière, d'abord brumeuse, puis de plus en plus nette, de plus en plus vive, de plus en plus forte, de plus en plus....
Sa tête se rejeta en arrière, on aurait dit que quelque chose voulait sortir de sa poitrine. Une force invisible la soulevait lentement, elle ne toucha bientôt plus le sol. Elle flottait, doucement.
Une lumière l'entoura aussi paisiblement que celle qui s'allumait en elle et fut bientôt aveuglante.
Seule l'omnisciente voyait. Seule l'omnisciente savait ce qui était en train de se produire.

Lorsqu'Éric et Faustine purent enfin rouvrir les yeux, Eléa était là. Mais ça n'était plus leur fille.
- "Eléa? Ma chérie ça va?" S'inquiéta sa mère.
Eléa se tourna vers l'omnisciente. Celle-ci sourit.
- "Je ne pensais pas que cela fut possible si rapidement."
- "Quoi? Qu'est-ce qui est possible?" demanda Eric.
L'omnisciente se tourna vers eux : 
- "Vous êtes des âmes sœurs. C'est extrêmement rare. Vous avez le pouvoir de ne procréer qu'un seul enfant. Si cet enfant survit il ne sera pas humain bien que dans ses premières années il y ressemble en tout point."
- "Quoi? Je ne comprends absolument rien" la coupa Eric.
- "Elea est ce qu'on appelle communément un....ange."
Hébétés, leurs regards se tournèrent vers leur fille.
Elle était là, calme, impassible, les yeux perdus dans le vague, sa respiration faisait vibrer l'air autour d'elle, une sorte d'aura lumineuse l'entourait.
- "Mais....mais alors, elle est comme vous?" Demanda Faustine.
- "Non, je suis autre chose. Elle est précieuse, elle est rare. Elle va venir avec moi".
La nouvelle tomba sur leur cœur comme un marteau sur le clou qui brise le bois le plus solide.
Eric voulu réagir mais Faustine posa sa main sur son bras. Il comprit. Il comprit la chance qu'ils avaient, il comprit le miracle qui venait de s'accomplir.
Ils s'agenouillèrent.
- "Ô ange d'Armitra, nous sommes comblés de t'avoir enfanté. Va et puisses-tu ramener l'espoir et la paix dans les cœurs."
Son regard vide s'anima, elle s'approcha d'eux, les releva et les prit dans ses bras. La paix profonde et calme les envahit. 
- "Merci. Papa, maman, je vous aimes."
Une larme coula sur sa joue. 

Scène 5 : Elle arrivent devant un lycée. 
Elles n'avaient pas besoin de se parler pour se comprendre. Ce batiment était l'école des omniscients, là où sont envoyé ceux qui ne sont pas humains, ceux qui ont réussi à franchir une des barrières physique de leur dimension.
Elles entrèrent. De chaque côté du couloir principal du lycée, les pré-omniscients avaient eu vent de la nouvelle et s'étaient réparti en haie d'honneur. A genoux ils récitaient la phrase d'accueil réservée aux omniscient pré-purs. Ils la connaissaient tous par cœur mais certains avaient perdu la croyance qu'un jour ils auraient à l'utiliser.
Elles avancèrent lentement.
- "Pénètre lumière incandescente, pure de toute brulure de l'âme. Omniscience respectée."
Eléa ne les voyait pas.
L'Om prenait garde de ne pas se rapprocher des pré-Om, elle sentait bien que les vibrations étaient fortes. Après tout, ils étaient encore des humains en grande partie. Et elle plus que tout autre savait ce que cela signifiait.
Une vibration échappa soudain à sa vigilance, elle se retourna vivement.
- "Non!"
Eléa s'était approché d'un jeune garçon. 
Il était blond (comme la majorité des pré-Om), les cheveux mi longs, une barbe naissante sur les joues, des yeux bleu-gris.
Ils se regardaient dans les yeux.
- "Vous êtes la plus merveilleuse chose qu'il m'a été donné de pouvoir admirer"
Il ne lui en fallut pas plus. Elle voulu toucher son visage.
- "Fermez tous les yeux!" Hurla l'Om.
Au contact des deux peaux une lumière plus qu'aveuglante envahit la pièce.
Une force propulsa violemment Tomas contre Eléa.
Ils ne comprenaient pas ce qui se passait. Ils savaient juste une chose : ils se voulaient l'un l'autre.
Il la serra de toutes ses forces dans ses bras. Leur souffle s'accéléra. Leur lèvres se touchèrent....
Un flash assourdissant s'abbattu alors dans le couloir.

Cela ne dura qu'un instant. Quand tout les pré-Om purent ouvrir les yeux, ils virent Eléa et Tomas, à moitié nus, allongés sur le sol, inconscients.

- "Cela n'aurait pas du se produire si rapidement..." Murmura l'Om. "Comment ne l'ais-je pas senti! Pourquoi l'avoir amené ici si tôt!"
Elle s'en voulait. Elle espéra que cela n'aurait pas d'énorme conséquences sur l'Equation. Elle alla prévenir les Om Supérieurs.

mardi 13 décembre 2011

Des anges

Bonjour tout le monde!


Je sais que ça fait un bail que j'ai pas écrit quoi que ce soit ici, je n'ai même pas eu de temps pour moi.




Quoi de neuf? Allez voir le billet correspondant dans la section SAC ;)




Pour l'instant juste une petite news qui m'est passé par la tête l'autre jour :)


L'idée : Un futur possible pour l'humanité, évolution génétique, longue ou spontanée. Une ville comme il y en a des centaines, un pays développé, un mélange entre les Etats-Unis et l'Europe.


Scène 1 : Une rue étroite, sombre, sale et humide. Des égouts à ciel ouvert. Des hommes, ou du moins ce qu'il en reste, fouillant dans les poubelles pour trouver à manger, se chauffant auprès d'une flamme plus qu'instable, se lamentant des douleurs qui traversent leurs corps, effacent petit à petit leurs âmes.
Au bout de la rue, la lumière du jour, brillante, aveuglante, ils n'y vont pas, ce n'est pas leur monde.
Soudain une ombre, une forme, une femme. Cheveux attachés en chignon, une odeur de parfum, léger, presque irréel.
- Toi, dit-elle en désignant un des clochards, viens avec moi.
Sa voix est calme, posée et cependant autoritaire. Il ouvre de grand yeux, ne comprend pas....il se lève, la suit.
Ils sont happés par la lumière.


Scène 2 : Un appartement, grand, clair, meubles au design épuré, couleurs chaudes.
Elle le guide vers la salle de bain.
- Entrez, lavez-vous.
Sans savoir ce qu'il fait, il entre dans la pièce, se déshabille, l'eau de la douche est chaude, rassurante, le savon est doux sur sa peau rèche et abimée.
Il sort, s'essuie, tout n'est que douceur. Il se rase, s'hydrate la peau. Elle a posé des vêtements, blancs, sur une chaise.
Elle le regarda de haut en bas :
- Vous voila mieux n'est-ce pas?
- Qui...qui êtes vous? Vous êtes une omnisciente?
- Oui. Je suis là pour vous. Je vous ai choisi.
Ils passent à table.


Scène 3 : Une rue, un escalier menant au pas d'une porte rouge pale. Il monte les marches lentement. Il porte un costume 2 pièces gris souris, la barbe propre, les cheveux soignés. Il sonne.
Elle ouvre. La surprise qui se lit sur son visage le déforme presque.
- T..toi! Mais! Je te croyais mort!
Des larmes commencèrent à rouler le long de ses joues, elle n'en croyait pas ses yeux, elle le regarda encore et encore, des pieds à la tête, de la tête aux pieds, elle respirait de plus en plus fort, de plus en plus vite, et soudain, son regard croisa le sien, rempli de peur, d'incertitude et d'espoir, elle se jeta dans ses bras et se mit à pleurer, pleurer, pleurer, toutes ses années où elle pensait l'avoir perdue.
- Maman?! Qu'est-ce qui se passe?!
La voix tremblante au son des sanglots de sa mère elle surgit dans l'ouverture de la porte, se demandant quel drame arrivait.
Elle la vit dans les bras d'un homme, grand, les cheveux poivre et sel, qui la serrait si fort qu'on aurait dit qu'il voulait que son corps s'incruste à jamais dans le sien, de peur qu'elle parte encore, loin, si loin de lui.
Il releva alors la tête et ses yeux gris métal croisèrent des yeux gris ciel.
Elle comprit. C'était lui, ça ne pouvait être que lui.
Le ciel s'emplit alors de nuage et la pluie se mit à tomber.
Elle voulu se jeter dans ses bras, lui qui était revenu. Elle se retrouva au milieu de ceux de ses parents, tel une chenille dans son cocon, prenant les forces qui lui seraient nécessaire afin de pouvoir enfin déployer ses ailes sous la chaleur du soleil, ses ailes froissés depuis si longtemps qui lui semblait une éternité.
Il restèrent longtemps là, sur le pas de la porte, à pleurer, de joie, de peur, de nerfs.
Quand la paix eu regagné leurs coeurs, ils se relevèrent pour se regarder, encore et encore.
- Bonjour Eléa, prononça-t-il en caressant ses cheveux lisses couleur des blés. Tu as tellement grandie, tu es presque une femme à présent.
Il s'émerveillait devant elle. Elle s'émerveillait devant lui. Il était là, bien vivant, grand, on aurait dit que ses épaules pouvaient supporter toute la terre entière.
- Où étais-tu papa? Pourquoi es-tu parti si longtemps?
Sa mère baissa les yeux et se remit a sangloter doucement en serrant la main rugueuse contre ses lèvres.
Il plongea son regard dans les yeux qui imploraient une réponse, tant de questions s'y bousculaient!
Mais aucunes ne venaient.
Il tourna alors la tête vers la rue.
Il y avait toujours cette lumière, vibrante, presque aveuglante.
Elles suivirent son regard.
Elle était là, droite, au milieu des pavés, son chignon haut sur sa tête.
Le regard d'Elea croisa alors celui de l'omnisciente. Un sentiment d'apaisement et de reconnaissance envahit son corps.
- C'est vous qui nous l'avez ramené. Merci. Merci infiniment.
Ils rentrèrent dans la maison.


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Comme c'est un peu long, j'écrirais les autres scènes dans un autre post, n'hésitez pas à me faire part de vos remarques :)

Et oui je suis de retour! :D

Bonsoir à vous, je sais cela fait maintenant 6 mois que je ne suis pas revenue sur mon blog, que voulez-vous, chui pire que les marrées.


J'ai du faire des choix difficile, affronter la vie la vraie, mettre de côté mes envies pour plus tard et en même temps je voulais faire tant de choses!


Bref je n'avais plus une seule minute à moi :)


Mais me revoici pour votre plus grand plaisir, j'ai pleins de choses à vous montrer :D


Bonne lecture ^^


Emy