jeudi 15 novembre 2012

Electrique : Chapitre 5

Elle dévale les escaliers. Vite. De plus en plus vite. 
Son corps lui semble tellement lourd, les marches arrivent tellement vite.
Elle sent son pied dans le vide et soudain tout son poids bascule en avant.

Elle veut crier mais elle n'en a pas le temps, son souffle se coupe, elle sait qu'elle va rouler dans les escaliers. La peur glace son corps et le paralyse.
Elle se sent légère, comme si elle volait.
Avant qu'elle ait réalisé, elle se retrouve en bas, sur ses deux pieds. Le contact dur du sol la ramène a la réalité, la gravité reprend ses droits, son corps retrouve son poids et elle s'effondre. 

- "Aïe mes coudes!"

Elle veut se relever mais elle est tout engourdie, ses membres semblent peser une tonne, il lui faut fournir un effort désespéré pour lever la tête.
Elle se laisse retomber.

Allongée face contre terre, le bruit des balles étouffés par les étages, elle essaye de reprendre ses esprits à voix haute.

- "Qu'est-ce qu'il m'arrive à la fin... je me sens tellement lasse...."

Elle reprend doucement son souffle et il lui semble que le sang circule a nouveau correctement dans ses veines.

- "Aaaaaah pourquoi ma main ne veut pas bouger!!! Allé bouge!"

Dans un râle elle parvint a soulever son buste. D'un élan elle se projette en arrière et se retrouve assise contre le mur de la cage d'escalier.

- "Bon, j'ai l'impression que mon corps revient à la normale. Mais je suis à quel étage maintenant?"

Elle lève la tête. Son souffle se coupe. Un air de stupeur se lit sur son visage.
Au-dessus d'elle elle peut voir des escaliers sans fin. Elle réalise qu'elle est au sous-sol. Elle est au bas des cinquante étages du bâtiment.

- "C..Co...Comment c'est possible????"

Elle repense à la sensation d’apesanteur qu'elle a ressenti dans sa chute. 

- "Ce serait... mon cerveau qui a fait ça?"

Son rythme cardiaque accélère. La peur commence à l'envahir. Ses mains tremblent. Elle claque des dents.
Elle prend sa tête dans les mains et serre ses genoux contre elle.

- "C'est pas possible... c'est pas possible!!!!"
Des larmes de nerfs coulent de ses yeux grand ouverts.

- "Respire, respire ma fille, respire, tout a une explication, tout est rationnel, tu dois te calmer, tu dois te calmer, tu dois...AAAAAAAAAAAAAAAH!!!!"

Un cri strident sort de sa gorge. Le temps semble s'être figé. 
En un instant les murs se fissurent. 
Sous la pression la cage d'escalier explose. Le bâtiment se retrouve éventré.

Le silence.
Elle aime le silence. 
Tout semble si calme.
Elle se sent tellement mieux. Tellement plus légère. La poussière des murs en charpie tombe autour d'elle comme des flocons de neige.
Elle se sent presque heureuse. Apaisée.

La lumière du jour l'a entourée de ses rayons tendres.
Elle regarde le ciel.

- "C'est tellement beau..."

Elle regarde les flocons tomber.
Elle repense à l'hiver, elle a toujours aimé regarder la neige tomber par la fenêtre de son balcon, une tasse chaude dans les mains. La sensation de picotement dans son nez quand, à chaque gorgée, la fumée chaude venait le réchauffer. Le monde semblait avoir arrêté pour quelques instants sa folie meurtrière. Tout n'était que calme et paix.
Pourquoi le temps passe si vite se dit-elle, je voudrais que ce moment ne se termine jamais...

- "On se replie! Appelez la base! On a des hommes a terre!"

Un cri étouffé attire son attention. Elle tourne la tête a droite. Ses yeux s'écarquillent.
Un homme tend sa main vers elle. Il est allongé sur le ventre et peut à peine se mouvoir, étouffé par les poussières de béton.
Dans un râle il lui demande de l'aide.

Tout s'accélère. Elle regarde autour d'elle, il n'y a plus rien, plus d'escalier, plus de toit, plus de porte. Les premiers murs sont a dix mètres d'elle.
Elle se redresse a quatre pattes, se relève, en titubant elle s'approche de l'homme.
Elle le reconnait. C'est lui qui l'a protégé des tirs dans le couloir.

- "Je vais vous aider!"

Elle passe son bras autour de ses épaules et essaye de le relever. Il est lourd.
Tandis qu'elle tente de le traîner loin du bâtiment, des bruits de moteurs se font entendre. Dans le brouillard poussiéreux elle voit soudain deux ombres qui s'emparent d'elle et de l'homme.

- "Qu'est-ce que?"
- "Ne craigniez rien on va vous mettre en sécurité!"
- "Quoi? Lâchez...!
- "Ils sont... avec moi...Aaah!"

Il lui prend le bras avant de s'évanouir.
Sans comprendre se qu'il se passe, elle se retrouve a l'arrière d'une camionnette.

mercredi 14 novembre 2012

Tell me about him...


Parle moi...

Oh s'il te plait.... Parle moi encore de lui....

Comme on parlerai du beau ou du mauvais temps, du prix de la baguette de pain qui a encore augmenté, de demain qui va venir quoi qu'il se passe, du voisin qui a encore laissé son chat miauler sur le balcon toute la nuit, du froid qui devient de plus en plus piquant, de la vie, du jour et de la nuit...

Parle moi de lui sans le faire exprès, comme on parle d'un exemple juste pour se sentir rassuré de ne pas être seul, parle moi de lui de façon détaché, comme s'il était flou ou perdu dans un épais brouillard....

Mais surtout dis moi, ce qu'il fait, ce qu'il pense, ce qu'il dit, ce qu'il vit...

Mais qu'il ne soit pas le sujet principal de la discussion, qu'il ne soit pas trop présent, qu'il soit là sans être là, que son histoire n’oppresse pas le moment présent, afin que je puisse déguster chacun de tes mots, comme un chocolat que l'on mange délicatement afin que l'alcool ne nous brûle pas les papilles...
Il est si délicieux que je ne veux pas le finir trop vite... Comme un diabétique qui n'aurait droit qu'a ce chocolat, celui-là uniquement, et ce pour toute sa vie....

Parle moi de lui comme on évoquerai un souvenir d'enfance, si lointain, si brumeux, qu'on en viendrais a se demander si on l'a vraiment vécu ou si ce n'est que le fruit de notre imagination....

Réapprend moi a le connaitre, calme mon âme avec tes mots, rassure moi avec ses pensées...

Dis moi qu'il est loin et que je ne crains rien.

lundi 27 août 2012

System of a down - Toxicity

Such a lonely day... and it's mine...


samedi 11 août 2012

Flashback


C'est dingue.

Il suffit de ranger quelques photos, même des mois après, pour qu'un seul regard figé à un instant du passé me glace jusqu’à en avoir des frissons par 38°C à l'ombre.

Et plus je regarde ton attitude sur cette photo, plus je vois ton regard noir sur cette photo, plus je comprend quelle horreur j'ai créé, quelle haine a noirci ton coeur.

Pourquoi? Pourquoi ne veux-tu pas venir me noyer dans la boue de tes chaussures et déverser cette haine sur moi???

Cet affrontement j'en ai besoin....

Car j'ai su, à cet instant précis, quand j'ai revu cette photo, j'ai su que j'ai fais la plus horrible connerie de toute ma vie, j'ai su que tu étais parfait pour moi, j'ai su que jamais le mal ne sera réparé, j'ai su que toute ta vis tu me haïrais, et j'ai su que toute ma vie, a chaque instant où je te reverrais, j'aurai ce frisson, ce froid glacé sur mon corps, dans mon coeur, même par une chaude soirée d'été....

mercredi 13 juin 2012

Affiches danse 2012

Je vous poste ici les dernière créas que j'ai faite en tant que graphiste par passion. Je compte bientôt me mettre à mon compte :)


Voici donc deux affiches pour les spectacles de danse de mon école :


Donnez moi vos avis! ^^

dimanche 10 juin 2012

À toi

Je voudrais parler de ma maman. 


 C'est quand même une chose merveilleuse une maman. 


 La mienne à eu une vie pas vraiment rose, mais elle est toujours la.


Elle a tellement perdu espoir en la société qu'elle à décidé de se faire son propre monde, sa famille. Et nous sommes arrivés. 


Bon mon frère aurait du arriver plus tard mais la vie en à voulu autrement. Personnellement je suis très contente du résultat, je n'aurais pas pu rêver d'un meilleur petit frère. Maman à bien travaillé. Pourtant en la voyant on pourrait en douter. Si frêle, si fragile. Si souffrante. 


 Je crois que j'ai toujours connu maman malade. Elle souffre depuis si longtemps. Je ne sais pas pourquoi elle est devenue comme ça. Je penses qu'elle ne veut pas se l'avouer mais qu'au fond elle le sait. 


 Elle a toujours dit que nous étions ses petits soleil, ses petits miracles, ses merveilles. Je penses que nous lui avons apporté l'amour dont elle avait tellement besoin. 


 Je voudrais te dire merci maman. Merci pour tout ce que tu as fais et que tu fais encore. Merci d'avoir toujours été la, merci d'avoir toujours été toi même si parfois c'était dur, ça m'a apporté tellement. Merci de toujours penser à nous, merci de ton amour. 


 Je t'aime maman.

mercredi 6 juin 2012

Qui ose peindre mes roses en rouge....



Je sais que c'est idiot, que ce n'est que du sado-masochisme, du remuage de couteau dans la plaie.


Mais un mail, un message, ne serait-ce qu'un seul mot de toi, me ferais tellement de bien.


Tu sais, je n'ai rien oublié, je parle des bons moments bien sur, car toi non plus tu n'as rien oublié bien sur et encore moins les mauvais moments.


Je n'ai pas oublié la façon que tu avais de te tenir, de ton nez trop long que tu as toujours détesté, de ta façon de trembler quand quelque chose t'énervais et que tu voulais avoir raison.


J'étais dans ma voiture, je rentrais chez moi ce soir, et je repensais à la façon que tu avais de te tenir au volant de ta...205 - il me semble que c'était une 205 - et de la façon dont tes mains tenaient et tournaient le volant, passaient les vitesses, appuyaient sur tout les boutons possibles en même temps, car un vrai pilote est capable de faire plusieurs choses de façon simultané, et tu voulais tant devenir pilote.


Je n'ai pas oublié ta voix, et ton rire, aigu, qui retroussait la peau de ton nez couvert de taches de rousseurs. Tu ne les aimais pas non plus il me semble.


Et je n'ai pas oublié, la façon dont tes yeux paniquaient quand tu réfléchissais, quand tu cherchais une réponse dans ta tête... la façon dont ils brillaient quand tu étais heureux...la façon dont ils étaient durs quand tu avais un reproche à faire.


C'est dingue, je me rappelle même l'implantation de tes cheveux. Qu'elle stupidité, quelle débilité, quelle faiblesse.


Et c'est dans ces moments là que je me rend compte à quel point l'amour est dangereux.


On s'imprègne de l'autre à tel point qu'on se convainc de ne plus exister, que l'on s'en oublie. Je me suis tellement oubliée.


J'ai passé 4 ans à vouloir te perdre. Mais il semble bien que je me sois perdue avec.


Par contre, je ne me rapelle absolument pas de ton corps. En dehors de ta tête et de tes mains, il ne me reste aucune image de ton corps nu. Il ne me revient aucune sensation de nos nuits. Du moins je n'ai plus aucun souvenir à partir de notre première fin.


Je me souviens de l'époque où je t'aimais. Quand nous nous sommes cherché, comme chien et chat, quand nous nous sommes retrouvé mal à l'aise l'un en face de l'autre, quand enfin nous nous sommes trouvé, quand le lendemain j'étais tellement euphorique que je me suis levée 1h trop tôt, chose qui ne m'arrive jamais car je suis une vraie marmotte et que je détestais aller en cours. 


Je me souviens de certains moments où nous étions sans cesse en train de nous bécoter devant les regards jaloux de nos camarades, et ceux de nos professeurs, qui trouvaient cela irrespectueux de notre part.


Mais nous on s'en foutait, on était bien, on aurait vécu que nous deux, ça nous suffisait. Putain de monde pourri de merde.


Je n'aurais pas du te rencontrer. Je ne suis pas faite pour le bonheur. Je t'ai volé le tiens, pour longtemps encore j'en ai peur. Je ne méritais pas de tomber amoureuse, pas à ce moment là. Je n'aurais pas du te rencontrer.


j'ai du faire des choses horrible dans une ancienne vie pour que mon karma me fasse endurer ça. Mais encore que je souffre, admettons, mais que je te fasse souffrir.... en fait justement c'est parce que je sais que je t'ai fais souffrir et que tu en souffre encore que je souffre autant....Si j'ai fais des choses affreuses, c'est une juste punition.


Je penses que j'en souffrirais encore toute ma vie. On aime qu'une fois. Une seule fois comme ça. Et j'ai tout foutu en l'air pour de stupides raisons. Pour de l'orgueil. Pour de la gloire....


En fait, je penses que j'ai tout raté depuis que je suis née. Je ne me suis pas donnée à fond à la danse alors que j'ai toujours adoré ça et que j'avais une prof qui pouvait m'aider à réussir. Bien sur ma psy me dit que c'est à cause de ma mère, qui a reporté sa peur de tout sur moi. La danse était dangereux si on s'y donnait à fond.


J'ai eu de bonnes notes jusqu'au collège, mais sans faire grand chose.


Je n'ai pas eu le courage de faire un choix au lycée. J'aurai pu partir dans les arts, le chant, la danse, la musique. Mais quand on vient de la campagne il est hors de question de penser à un métier qui ne soit pas accessible sur place. Monter à Paris pour tenter de percer dans un métier artistique aurait été pure folie. D'ailleurs beaucoup s'y sont cassé les dents.


Mais eux au moins n'ont pas le regret de ne pas avoir essayé.


Peut être ma mère avait-elle peur que je réussisse à être heureuse là où elle avait lamentablement échoué.


Et la seule chose de merveilleux qui m'est arrivé, je l'ai bêtement écrabouillé, froissé, déchiré, jeté aux ordures. Comme un vulgaire déchet. Je t'ai jeté aux ordures. Toi. Toi qui était loin d'être un déchet.


Tu voulais tellement la même chose que moi dans le fond. Te barrer. Quitter tes parents. Tu étais oppressé. 
Et tu as réussi. Tu vis loin d'eux, loin de toutes les pressions qu'ils exerçaient sur toi. Tu ne les revois que rarement.


Mais je sais que tu n'es pas heureux. Tu travailles dans l'aéronautique, certes, mais tu n'es pas pilote. Cependant tout comme eux tu collectionne les pin up. Mais aucune ne te conviens pour que tu l'épouse.
Peut-être ne veux-tu plus t'engager. C'est dangereux de s'engager, on est pas sur d'avoir la force de repartir une fois passé le cap.


Et ça je sais que c'est ma faute. Tu as voulu croire en moi à nouveau, et j'ai voulu croire en nous à nouveau. Mais j'étais déjà perdue. Trop loin. Tellement loin que tu ne risquait plus de me voir. Et comme j'étais trop loin pour te voir aussi, je t'ai abîmé en voulant te prendre la main, je me suis raté et je t'ai arraché le coeur.


Son sang à fait pousser autour de moi des rosiers aux épines saillantes, que j'ai entretenu toutes ces années. Pour me punir. Pour m'infliger la douleur que je t'ai infligé.
J'ai déchiré mon coeur à ces épines. J'ai offert mon corps à ces épines. J'ai délavé mes yeux à leur poison...


Et alors que je pensais être totalement vidée de toi, lavée de ces émotions humaines, voici qu'une simple, une ridicule seconde, un éclair, j'ai revu ton visage. J'ai retrouvé ton fantôme, si près, si proche....


Trop près. Mon coeur s'est rouvert en deux. Les épines sont rentré plus profond, la sève les a regonflé de poison, mon sang à redonné leur couleur macabre à ses fleurs.


C'est un beau rosier. C'est résistant un rosier tu sais. Et j'y resterais empalée, le coeur en charpie, pour le reste de ma vie.

lundi 21 mai 2012

Après une bonne nuit de sommeil



C'est fou comment les idées sont plus claires quand on est moins fatigué.


Je sais ce que je veux. Je sais que ça va être dur. Mais je sais qu'il le faut.


Je vais me libérer, j'en ai besoin, pour me retrouver.


Une tempête de sentiments cogne dans ma tête et dans ma poitrine. Et je ne peux pas continuer à avancer avec.
Je dois rétablir le calme.


Je veux découvrir une autre façon d'avoir des relations avec les gens.

dimanche 20 mai 2012

SOS d'un extra-terrienne en détresse...



Ya des jours où j'ai vraiment envie de foutre le camp. De laisser mon portable, de prendre un sac à dos et de me barrer.


Mais c'est un peu ce que je fais tout le temps, fuir les problèmes, fuir ce que je ne veux pas affronter, mettre la tête dans la terre comme une autruche.


Mais maintenant c'est fini. J'ai décidé de tout affronter. De faire les bonnes décisions. C'est un peu radical mais il le faut sinon je n'avancerai pas.


Donc en premier, demander mon augmentation à mon patron, ensuite, planifier un face-à-face avec mon ex pour s'expliquer sur ce qu'il s'est passé ya 5 an et comprendre pourquoi je suis encore perturbée quand je le vois à l'heure actuelle.


Puis m'expliquer avec ma meilleure amie sur son attitude à son mariage, lui demander pourquoi j'ai eu l'impression qu'on m'a invité par obligation.
Non parce que être témoin ce n'est pas rien quand même, on engage sa signature dans quelque chose d'officiel, et puis pour moi le mariage de ma meilleure amie c'était quand même un truc ultra important. Alors quoi? Pourquoi j'ai cette sensation que je n'étais pas désirée?


Tout ça me gonfle sévère. Faut que je fasse péter l’abcès sinon va yavoir des morts.


Non et puis elle franchement, quelle idée de se marier si elle sait pas ce qu'elle veut? Putain, chacun ses soucis, mais quand je vois tout ce que je sais et que ses soi-disant amis ne savent pas (alors que si c'est des amis c'est plutot eux qui devraient être + au courant que moi non?) ben je peux vous jurer que moi la marié je la voyais pas en blanc mais en jaune pisse! Si seulement ces fameux amis qui la mettent sur un pied d'Estal, la connaissaient comme je la connais ils la descendrait aussi sec.


Mais non, la blanche colombe reste blanche et c'est la grenouille qui prend toute la merde dans la gueule.


Putain mais qu'est-ce qu'il y a de mal à être différent bordel? Au secours, dites moi que je suis pas toute seule dans l'univers à penser ce que je penses!!!


Il parait que je fais peur, que j'intimide, et pourtant j'entend souvent des "on dirait une pute", "franchement elle fait trop sa salope", "elle est insupportable cette fille! Je sais pas qui pourrait supporter son sale caractère!"...


Alors quoi? Je dois rentrer dans un couvent pour qu'on ne me crache plus dessus? Et encore chui sure qu'il y en aurait toujours pour me traiter de givrée ou de pauvre folle....


Pourtant je fais rien. Depuis 5 ans je fais rien. J'essaye de purger ma peine au maximum car je m'en veut et ça me bouffe de l'intérieur. Mais ça ils ne le voient pas, et ils s'en foutent, pour eux ce qui a été fait a été fait et rien ne pourra racheter ça. 


Alors quoi? Je fais quoi moi? Je me pends? Je me tire une balle? 


En fait j'aurais grave besoin d'un mode d'emploi là, parce que franchement je sais pas quoi faire.....


SOS d'une extra-terrienne en détresse...

jeudi 5 avril 2012

Rêves au pays du Matin Calme...


J'ai encore rêvé de lui.
Cela fait 2 nuits d'affilé quand même. J'ai besoin de raconter.


Mon premier rêve, je suis à Séoul, seule, en voyage.
Je suis devant les locaux de la YG, c'est un grand gratte-ciel, vitré de partout, avec des écarts gris entre les fenêtres. C'est un beau bâtiment, rutilant, imposant de par sa masse. 
Mais il ne me fait pas d'ombre, je suis en plein soleil, je suis devant un banc à coté duquel se trouve un arbre dont les feuilles font une légère ombre.


Je lève la tête et admire l'édifice en m'imaginant ce que ça doit être d'y travailler. Là à une fenêtre, Youngbae qui se fait chier en réunion se retourne pour regarder dehors et me vois.
C'est alors que je suis prise d'une tristesse à l'idée que je ne pourrais jamais travailler dans ce genre d'endroit ni faire ce métier qui m'attire tant, car je sais que je ne correspond pas aux critères recherché par ces entreprises et que je n'ai pas le talent pour les outrepasser.
Je m'assied sur le banc et me recroqueville sur moi même pour pleurer.


Youngbae donne alors un ordre à un de ses "collègue" ou "garde du corps" que sais-je, je ne sais pas comment ça fonctionne dans ces boites.


Toujours est-il qu'un homme en costard plutôt baraqué traverse la rue et vient me voir. Il s'adresse d'abord à moi en Coréen, je relève la tête, interloquée. Comme il recommence sa phrase, je réagis et lui dit en anglais que je ne parle pas Coréen. Il me demande alors poliment (et en anglais) de le suivre. 
Pensant avoir fait quelque chose d'interdit en Corée, je m'exécute sans broncher, je ne veux pas poser de problèmes.


Nous retraversons la rue et il me fait entrer dans le bâtiment de la YG. Je n'en crois pas mes yeux. Nous passons la sécurité plutôt nombreuse au rez-de-chaussé, les pièces sont immenses, comme dans les films.
Il commence à me faire visiter, comme un guide dans un musée. nous restons dans les couloirs bien sur, il me montre les bureaux et m'explique plus ou moins le fonctionnement de la société.
Je l'écoute à moitié. Je n'arrive pas à en croire mes yeux, je regarde tout les tableaux des idoles du moment de la YG qui sont affichés au mur, je m'étonne devant la décoration design du moindre meuble, un regard par les fenêtres et j'ai l'impression de voler...


Soudain, nous arrivons devant une porte, il me demande de rester là où je suis, il entre dans la pièce. Je me sens toute seule au milieu d'une immensité. Et en même temps je me sens tellement bien.
La porte se rouvre et Youngbae en sort, avec un immense sourire. Je rougis tellement que la chaleur de mon corps a du augmenter de 10°C au moins! Il me parle directement en anglais, en me demandant si le début de la visite s'est bien passé. Je fais oui de la tête, incapable d'articuler quoi que ce soit.
Il me demande si je suis d'accord pour continuer la visite avec lui. 10°C de plus. Je fais oui de la tête, prête à exploser telle une cocotte minute qui n'aurait plus d'eau.
Il pose sa main sur mon dos et m’emmène comme si nous étions les plus vieux amis du monde. Il parle beaucoup. Je n'arrives pas a tout comprendre. 
L'instant est tout simplement hors ligne temporelle. Sans m'en rendre compte, nous arrivons devant une salle de danse.


Lorsqu'il ouvre la porte je tombe en extase devant la beauté de la pièce. Le parquet est flambant neuf, rutilant. Des lumières partout rebondissent sur les miroirs des murs, on a l'impression que la pièce est sans limite. Je m'accroupis sur la moquette grise du couloir et caresse le sol de la salle. C'est lisse, tellement doux. Cela étonne Youngbae qui laisse échapper un petit gloussement. 
Il me demande si je veux entrer dans la pièce. Le regard écarquillé que je lui donne à voir doit le convaincre que oui car il me prend par le bras et m’entraîne sur la piste.


L'instant est juste magique. J'ai juste envie de danser, danser, danser! Je me met a bouger, lentement, puis plus rapidement, j'en vient à faire des tours, et des tours, et des tours! Je suis tellement heureuse que mon rire se répercute contre les miroirs. Youngbae aussi à l'air content, il rigole doucement.
Je m'arrête éssouflée. Je me retourne vers lui et lui dit : 
- "This room is wonderful!"
- "Oh! You can speak! I thoughts that you were speechless!" répondit-il dans un rire."Do you want to continue the visit?"
- "Oh yes!"


Nou sortons de la salle et dans le couloir je ne peux m’empêcher de laisser échapper un "I can't believe it! It's so magical!".


Puis il me demande si je suis américaine, je lui répond que je suis Française. Son étonnement laisse place à la curiosité quand il me demande de lui parler en Français.


Là mon rêve s'accélère, il me demande si je reste longtemps en Corée du sud, je lui dis que oui, je suis venue pour un an, il me demande alors si je peux lui apprendre le français, ce que j'accepte bien que ne comprenant pas pourquoi moi, puis on se revoit régulièrement du coup, nous devenons bons amis, ce qui rend jaloux les autres membres de son groupe, ce qui créé des tensions, prise de tête avec JiYong, qui a force de taquiner Youngbae sur sa bonne humeur à chaque fois qu'il venait me voir a énervé ce dernier, bref, le moment de tension passé s'installe un malaise entre Youngbae et moi. Nous ne savons pas s'il faut faire évoluer notre relation ou pas. Tout ça se présente dans mon rêve sous la forme de ressentis.


C'est alors que je me suis réveillé.


Le rêve suivant est plus court et plus flou. Je suis dans un amphi, dans les gradins, et nous sommes plusieurs en attente d'un casting ou d'un spectacle je sais pas trop. J'ai une amie a coté de moi mais je ne vois pas son visage. 
Les membres des Big Bang sont quelques sièges derrière nous. Ils sont stressés.
Ils se lèvent et Youngbae vient me voir. Mais c'est un enfant. Il a 12 ans à tout casser. Il a peur de rater sa représentation. Je le rassure et lui dit que je suis avec lui, qu'il doit avoir confiance en lui et que tout va bien se passer. 
Ce que je ressens à ce moment là c'est comme s'il était mon petit frère que je dois soutenir et protéger.
Le rêve s'arrête quand il s'en va.


Vraiment ces deux rêves sont bizarres. Si quelqu'un a une interprétation, je suis toute ouïe.

dimanche 19 février 2012

BO du film Origine

KOKIA - Chowa Oto (with reflexion)





Ecoutez et appréciez....