mardi 23 février 2016

Une aube rouge

Ce matin je suis triste.
Je suis triste car je me suis réveillé avec un rêve triste.
Comme cela fait plusieurs fois que je le rêve, laissez-moi vous le raconter.

L'idée : L'histoire se passe dans un monde baigné de lumière qui soudainement va basculer dans la grisaille d'un jour de tempête.

Scène 1 : Une sorte de théâtre romain, abîmé par le temps, sur un fond de mer bleue, baignée par la chaleur du soleil couchant. 
Un attroupement de jeunes gens, qui discutent, rient, parlent fort. Un homme charismatique se dresse au milieu, les femmes et les hommes lui font des éloges.
Le regard de l'homme croise celui d'une femme, il l'a trouve belle et le lui dit avec moult compliments. Elle se sent forte, elle se dit qu'elle aussi pourrait avoir des éloges.
L’attroupement s'organise autour d'elle, les prétendants passent un par un pour lui déclamer leur amour.
Un homme frêle s'avance, et déclame les plus merveilleuses paroles qu'elle n'ait jamais entendu. Elle s'approche, lui tourne autour, sent le regard des autres hommes sur son corps. 
Mais lorsqu'elle va pour prendre la main de son admirateur, celui-ci s'écarte, lui demande pardon, et se retourne vers une autre jeune femme.
Tout le monde comprends alors que c'est vers elle qu'allaient ses déclarations enflammées.
Le temps devient gris, la pluie commence à tomber, l'attroupement se sépare.

Scène 2 : Notre héroïne se retrouve sous la pluie, dans un décor sombre et froid. On sent qu'elle essaye de trouver un endroit pour se mettre en sécurité.
Un grand bâtiment, des néons blancs, et une porte à double battants rouge.
Elle se retrouve dans une grande pièce sale avec des gens habillé de lambeaux de tissus, assis par terre, certains gémissent. Un petit groupe vient vers elle et lui demande ce qu'elle veut. Elle est sous le choc apparemment et ne peut pas répondre. 
Ils l'a prennent avec eux et l'emmène dans un coin pour boire une soupe chaude. 
Soudain un bruit dehors, tout le monde arrête de respirer, puis c'est la course, tout le monde essaye de se réfugier dans un coin plus sécurisé.
Notre héroïne à les yeux exorbités par la peur, elle réagit à l'incitation du petit groupe à les suivre. Il courent à travers le bâtiment en tirant sur des zombies qui arrivent dans leur direction.

Scène 3 : Sous la pluie, un combat se déroule entre une armée et les zombies. L'herbe s'est transformée en boue, seul le vert des arbres donne de la couleur.
A quelques mètres du front, notre héroïne à nouveau seule, cheveux court, se réfugie dans le fossé. Profitant d'un instant où personne ne la remarque, elle remonte vers le village. C'est un lieu un peu médiéval, en pierres, un petit village de campagne.
Dans les rues, elle entre dans toutes les maisons pour récupérer tout ce qu'elle peut. 
En sortant de l'une d'elles, elle se retrouve face à un petit groupe qui entasse des denrées dans une petite voiture. Elle les braque avec son fusil de chasse.
- Donnez-moi du café.
- On ne peut pas, si on fait ça le chef n'appréciera pas du tout.
Elle réfléchi, regarde la voiture, pousse les gens, entre par l'arrière, s'enferme, démarre et dévale la rue. Mais la voiturette est toute petite et sur les pavés, elle fini rapidement par se renverser. Les gens la rattrapent et lui demandent pourquoi elle a fait ça dans le contexte actuel où il vaut mieux s'entraider.

Scène 4 : Elle fait partie du groupe qu'elle avait voulu voler. Ils fuient devant une attaque de zombie. Elle est tombé amoureuse d'un des membres du groupe. Mais dans la fuite, pour protéger l'homme qu'elle aime, elle se fait griffer par un zombie.
Sachant qu'elle est condamnée, elle demande à son amour de la ramener dans le théâtre romain où elle avait entendu de si belles phrases d'amour. 

Elle est allongée dans ses bras, a du mal a respirer. Elle lui demande de lui décrire ce qu'il imagine de leur avenir. Il invente en pleurant, une vie lumineuse, avec une maison, des enfants, des rires, des découvertes, le bonheur.
Elle commence à avoir des spasmes, elle tente de le mordre et de le griffer.
Il lui tire une balle dans le crane.
Le soleil se lève sur la mer calme.

lundi 21 avril 2014

Je ne sais pas, je ne sais pas...

Et me revoici ici encore.


Beaucoup de choses se sont passées dans ma vie depuis le dernier post. Un changement profond est en train de s'opérer en moi. 

Je sais que ma famille et mes proches savent ce qui est le mieux pour moi, mais moi est-ce que je suis faite pour ça? Et le cas échéant, suis-je prête a sauter le pas? Je ne sais pas, je ne sais pas...


Faudrait-il satisfaire ma mère en épousant un homme certes promu a un bel avenir, stable, qui rêve de fonder une famille et qui en plus est éperdument amoureux de moi? Ou faut-il continuer de vivre sans se soucier de l'avenir et apprécier le jeune, beau et tendre danseur qui me réchauffe mes nuits...


L'un a l'expérience, l'autre a l'innocence.


Comment choisir entre les deux sans avoir l'impression de me trahir? 


Fort heureusement pour moi, pour l'instant ce choix ne s'impose pas, le soupirant étant déjà prit et je ne suis pas une briseuse de ménage.


Alors pourquoi je me sens les tripes nouées comme avant mon premier baiser? 


Jamais deux sans trois hein, je crois que ce proverbe décris ma vie.


Mais je n'ai pas le droit de briser une innocence. Pas comme ça. Pas une deuxième fois. Et surtout pas lui 


Allé il faut se dire que c'est une mauvaise passe, que ça ne me durera pas. Reprend toi ma fille! Je t'ai connu plus forte que ça! 

Allé on se change les idées, on apprend la fidélité et on s'y tient! 


Il faut toujours que ça m'arrive a moi ce genre d'histoire. 

mardi 30 juillet 2013

Moi j'ai envie....

Aujourd'hui je suis assise devant mon écran, il est tard, je devrais déjà être au lit en train de dormir, ma mère dirait que ce n'est pas raisonnable de rester éveillée aussi tard alors qu'on doit aller travailler le lendemain... mais je suis là et j'écris, je ne sais pas trop pourquoi en fait.

Peut être parce que je m'en veut de ne pas avoir écrit depuis si longtemps sur ce blog? 
Oui mais pour raconter quoi? Ma vie n'est pas si extraordinaire que ça, je suis comme toute les autres filles, je vis une vie banale, en rêvant de choses impossibles car de toute façon ces choses n'arriveraient que si j'avais le courage de tout quitter et de partir ailleurs.

Peut être parce que j'ai peur? Surement oui, je n'ai jamais été très courageuse, problème d'éducation.

Peut être parce que je me pose des questions sur moi? Complètement! Vu ce que je vis en ce moment, ce que je fais, je me sens perdue et en sécurité en même temps, sur un terrain familier, dans un univers connu et fini, où je maîtrise toutes les situations. Oui mais c'est un terrain qui n'est plus, un univers qui est "dépassé", quelque chose de trop tard...
Quelque chose que j'aurai voulu vivre avant... Serais-ce ce qu'on appelle un regret? Sans doute...

Toujours est-il qu'aujourd'hui je ne sais pas ce que je veux, je ne sais plus ce que je veux, je penses avoir certaines peur mais m'en rendre compte les rend encore plus effrayantes...

Peur d'être comme mon père, peur d'être comme ma mère... Peur de reproduire un schéma à la con... 

Des fois je voudrais pouvoir tout quitter et me barrer comme ça, mais je sais que partir ne servira a rien, je referais les même conneries ailleurs...

Alors bien sur je me dis qu'il faut que je me trouve un mec riche, beau, intelligent, danseur, qui m'offrirai tout ce que je désire sans que j'ai à le lui demander, quelqu'un qui serait a mon écoute, quelqu'un qui aurait envie de me faire plaisir car moi j'aurais envie de lui faire plaisir.

Je penses profondément qu'une femme est fidèle à partir du moment où elle estime que l'homme qui est avec elle est celui qu'il lui faut, celui qui répond a ses besoins, ses demandes, ses envies...
Une femme ne sera pas capricieuse avec celui qu'elle estime digne d'elle, elle saura le respecter si il sait la respecter.

Bref vous l'aurez comprit, en ce moment je me pose des questions sur ma vie sentimentale. Qui ne s'en pose pas me direz-vous?

Certaines personnes de mon entourage me disent que je fais n'importe quoi, les autres ne savent pas... Et je sais que les premiers ont raison. ça se saurait sinon. Depuis des milliers d'années, les relations homme-femme ont eu le temps de tout tester, d'évoluer, de voir ce qui marchait ou pas. Et si on regarde bien tout ça, il faut se rendre à l'évidence, il faut savoir accepter l'autre tel qu'il est.

Certains ont besoin d’être toujours collés l'un a l'autre, un besoin viscéral d'être rassuré par la présence de l'autre. D'autres ont besoin d'un peu de liberté pour pouvoir apprécier pleinement le moment des retrouvailles.
D'autres ont besoin d'être adulé par leur moitié, ou encore d'autre de dominer ou d'être dominé.

Et moi dans tout ça? Moi j'ai envie de quoi? 

Moi j'ai envie d'avoir des étoiles dans les yeux quand je le regarde, j'ai envie d'être agréablement surprise chaque fois qu'il parle. J'ai envie de trouver chacun de ses traits d'une beauté infinie. J'ai envie que le son de sa voix fasse frissonner chaque cellule de mon être. J'ai envie de pouvoir pleurer de bonheur rien qu'à la pensée qu'il est là et que je suis avec lui. J'ai envie de m'émerveiller devant tout ce qu'il fait, d'essayer de comprendre sa façon de penser, j'ai envie de le trouver intéressant chaque seconde de ma vie et de la sienne, j'ai envie de partages, de rires, de larmes, j'ai envie d'aller fasse à l'adversité avec lui, qu'il sente que je suis là avec lui et que je ne le laisserai jamais tomber, j'ai envie de voir le monde différemment, d'une autre couleur, parce qu'il est là tout simplement.

Mais voila, je ne l'ai pas encore trouvé, je ne sais pas si il existe, je ne sais même pas si c'est vraiment ce que je veux, si je suis prête à vivre ça, où si j'ai mes peurs qui me bloquent encore une fois.

Mais putain qu'est-ce que j'en ai envie....

dimanche 13 janvier 2013

Ghost in the Shell


Aujourd'hui je viens vous parler d'un animé qui m'a beaucoup marqué et qui est à l'origine de la description et de l'ambiance de mon blog. Au delà d’être une simple histoire futuriste, il oblige à réfléchir sur la condition humaine et à voir notre vie autrement.


Ghost in the Shell (攻殻機動隊, Kōkaku kidōtai?, litt. « Policiers anti-émeute en carapaces offensives »), parfois abrégé GITS, est un manga de Masamune Shirow pré-publié au Japon dans Young Magazine en 1989. C'est un manga futuriste cyberpunk se déroulant aux alentours des années 2030.

Ghost (en anglais : le fantôme, l’esprit) fait référence à l’esprit, à l’âme humaine. Le ghost est ce qui fait la différence entre les robots et les humains. shell fait référence tantôt à l’enveloppe humaine robotisée (en anglais : shell = la coquille, la carcasse), tantôt au programme ou au système (shell informatique) dans lequel le ghost peut être inclus et qui fait le lien entre celui-ci et l’extérieur, pour les connexions réseau, comme pour les entrées/sorties physiques.

Synopsis : Le personnage principal est un cyborg de sexe féminin du nom de Motoko Kusanagi. Kusanagi fait partie d’une section d’élite anticriminelle, la section 9. La trame principale du manga, et la trame du film, racontent la traque d’un cybercriminel connu sous le nom de « Marionnettiste » (Puppet Master). Ce cybercriminel prend le contrôle de l’esprit d’un humain par l’intermédiaire du Réseau Numérique mondial, évolution d’Internet. Alors que l’enquête progresse, la section 9 finit par découvrir que le criminel n’est pas une personne physique mais une intelligence artificielle ayant acquis, pour la première fois au monde, une conscience. Le désir du Marionnettiste, qui a réussi à s’incarner dans un corps d’androïde, est de se reproduire. Il ne souhaite pas se dupliquer comme un simple virus (toujours identique et donc vulnérable) mais bien donner naissance à une nouvelle forme de vie. C’est pourquoi il sollicite Motoko Kusanagi pour fusionner leurs ghosts (l’équivalent de l’âme et de l’esprit) et ainsi créer un être nouveau et unique.

Quelques liens :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ghost_in_the_Shell
http://www.ghostintheshell.tv/
http://www.animeka.com/animes/detail/ghost-in-the-shell.html
http://www.imdb.com/title/tt0113568/

Et une petite vidéo :

jeudi 15 novembre 2012

Electrique : Chapitre 5

Elle dévale les escaliers. Vite. De plus en plus vite. 
Son corps lui semble tellement lourd, les marches arrivent tellement vite.
Elle sent son pied dans le vide et soudain tout son poids bascule en avant.

Elle veut crier mais elle n'en a pas le temps, son souffle se coupe, elle sait qu'elle va rouler dans les escaliers. La peur glace son corps et le paralyse.
Elle se sent légère, comme si elle volait.
Avant qu'elle ait réalisé, elle se retrouve en bas, sur ses deux pieds. Le contact dur du sol la ramène a la réalité, la gravité reprend ses droits, son corps retrouve son poids et elle s'effondre. 

- "Aïe mes coudes!"

Elle veut se relever mais elle est tout engourdie, ses membres semblent peser une tonne, il lui faut fournir un effort désespéré pour lever la tête.
Elle se laisse retomber.

Allongée face contre terre, le bruit des balles étouffés par les étages, elle essaye de reprendre ses esprits à voix haute.

- "Qu'est-ce qu'il m'arrive à la fin... je me sens tellement lasse...."

Elle reprend doucement son souffle et il lui semble que le sang circule a nouveau correctement dans ses veines.

- "Aaaaaah pourquoi ma main ne veut pas bouger!!! Allé bouge!"

Dans un râle elle parvint a soulever son buste. D'un élan elle se projette en arrière et se retrouve assise contre le mur de la cage d'escalier.

- "Bon, j'ai l'impression que mon corps revient à la normale. Mais je suis à quel étage maintenant?"

Elle lève la tête. Son souffle se coupe. Un air de stupeur se lit sur son visage.
Au-dessus d'elle elle peut voir des escaliers sans fin. Elle réalise qu'elle est au sous-sol. Elle est au bas des cinquante étages du bâtiment.

- "C..Co...Comment c'est possible????"

Elle repense à la sensation d’apesanteur qu'elle a ressenti dans sa chute. 

- "Ce serait... mon cerveau qui a fait ça?"

Son rythme cardiaque accélère. La peur commence à l'envahir. Ses mains tremblent. Elle claque des dents.
Elle prend sa tête dans les mains et serre ses genoux contre elle.

- "C'est pas possible... c'est pas possible!!!!"
Des larmes de nerfs coulent de ses yeux grand ouverts.

- "Respire, respire ma fille, respire, tout a une explication, tout est rationnel, tu dois te calmer, tu dois te calmer, tu dois...AAAAAAAAAAAAAAAH!!!!"

Un cri strident sort de sa gorge. Le temps semble s'être figé. 
En un instant les murs se fissurent. 
Sous la pression la cage d'escalier explose. Le bâtiment se retrouve éventré.

Le silence.
Elle aime le silence. 
Tout semble si calme.
Elle se sent tellement mieux. Tellement plus légère. La poussière des murs en charpie tombe autour d'elle comme des flocons de neige.
Elle se sent presque heureuse. Apaisée.

La lumière du jour l'a entourée de ses rayons tendres.
Elle regarde le ciel.

- "C'est tellement beau..."

Elle regarde les flocons tomber.
Elle repense à l'hiver, elle a toujours aimé regarder la neige tomber par la fenêtre de son balcon, une tasse chaude dans les mains. La sensation de picotement dans son nez quand, à chaque gorgée, la fumée chaude venait le réchauffer. Le monde semblait avoir arrêté pour quelques instants sa folie meurtrière. Tout n'était que calme et paix.
Pourquoi le temps passe si vite se dit-elle, je voudrais que ce moment ne se termine jamais...

- "On se replie! Appelez la base! On a des hommes a terre!"

Un cri étouffé attire son attention. Elle tourne la tête a droite. Ses yeux s'écarquillent.
Un homme tend sa main vers elle. Il est allongé sur le ventre et peut à peine se mouvoir, étouffé par les poussières de béton.
Dans un râle il lui demande de l'aide.

Tout s'accélère. Elle regarde autour d'elle, il n'y a plus rien, plus d'escalier, plus de toit, plus de porte. Les premiers murs sont a dix mètres d'elle.
Elle se redresse a quatre pattes, se relève, en titubant elle s'approche de l'homme.
Elle le reconnait. C'est lui qui l'a protégé des tirs dans le couloir.

- "Je vais vous aider!"

Elle passe son bras autour de ses épaules et essaye de le relever. Il est lourd.
Tandis qu'elle tente de le traîner loin du bâtiment, des bruits de moteurs se font entendre. Dans le brouillard poussiéreux elle voit soudain deux ombres qui s'emparent d'elle et de l'homme.

- "Qu'est-ce que?"
- "Ne craigniez rien on va vous mettre en sécurité!"
- "Quoi? Lâchez...!
- "Ils sont... avec moi...Aaah!"

Il lui prend le bras avant de s'évanouir.
Sans comprendre se qu'il se passe, elle se retrouve a l'arrière d'une camionnette.

mercredi 14 novembre 2012

Tell me about him...


Parle moi...

Oh s'il te plait.... Parle moi encore de lui....

Comme on parlerai du beau ou du mauvais temps, du prix de la baguette de pain qui a encore augmenté, de demain qui va venir quoi qu'il se passe, du voisin qui a encore laissé son chat miauler sur le balcon toute la nuit, du froid qui devient de plus en plus piquant, de la vie, du jour et de la nuit...

Parle moi de lui sans le faire exprès, comme on parle d'un exemple juste pour se sentir rassuré de ne pas être seul, parle moi de lui de façon détaché, comme s'il était flou ou perdu dans un épais brouillard....

Mais surtout dis moi, ce qu'il fait, ce qu'il pense, ce qu'il dit, ce qu'il vit...

Mais qu'il ne soit pas le sujet principal de la discussion, qu'il ne soit pas trop présent, qu'il soit là sans être là, que son histoire n’oppresse pas le moment présent, afin que je puisse déguster chacun de tes mots, comme un chocolat que l'on mange délicatement afin que l'alcool ne nous brûle pas les papilles...
Il est si délicieux que je ne veux pas le finir trop vite... Comme un diabétique qui n'aurait droit qu'a ce chocolat, celui-là uniquement, et ce pour toute sa vie....

Parle moi de lui comme on évoquerai un souvenir d'enfance, si lointain, si brumeux, qu'on en viendrais a se demander si on l'a vraiment vécu ou si ce n'est que le fruit de notre imagination....

Réapprend moi a le connaitre, calme mon âme avec tes mots, rassure moi avec ses pensées...

Dis moi qu'il est loin et que je ne crains rien.

lundi 27 août 2012

System of a down - Toxicity

Such a lonely day... and it's mine...