jeudi 24 mars 2011

Electrique : Chapitre 3

Voici la suite ; Attention âme sensibles s'abstenir, ya du passage gore, mais c'est comme ça que ça m'est venu et je ne vois pas de meilleur moyen de le décrire :)
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Elle s'est arrêtée, essoufflée.
Ses poumons lui brûlent.


- "Raaaaah..."


Elle se laisse tomber par terre, appuyée contre le mur.


- "Raaaaah j'ai mal..."


Elle en a assez de ces douleurs, toujours de la souffrance, dans tout les muscles, dans tout les organes de son corps.
Elle ferme les yeux, elle ne peut empêcher le flot de larmes monter.
Alors elle pleure. Elle crie. Elle en a assez. Que tout s'arrête. Vite.


Elle ne s'est même pas rendu compte qu'elle s'était évanouie, une fois la douleur passée, la fatigue l'a emporté.


Froid.
Elle ouvre les yeux, elle se sent courbatue.
Elle regarde autour d'elle.


Elle est dans un couloir, humide, un vent glacé cours le long de canalisations rouillées. La lumière est faible, froide, diffuse.
Elle se relève doucement, son pantalon est trempé.


Où est-elle?


Elle se remet en marche.


- "Ils ne m'ont pas retrouvé" pense-t-elle.


Le couloir est long, n'en fini pas de tourner et tourner encore. Elle avance, elle ne sait pas depuis combien de temps. Enfin, elle perçoit un bruit, une sorte de musique.
Une porte.


Difficile à ouvrir, elle est rouillée ou quoi elle aussi?


Elle pousse un grand coup et la porte cède violemment pour la projeter dans la pièce.
Elle se recule d'un bon.


Une pièce blanche. On ne distingue pas les coins.


La panique commence à monter quand soudain son regard se pose sur un autre regard effrayé.


- "Qu'est-ce que vous me voulez à la fin!"
Il est accroupi par terre, dans une chemise d'hôpital. Des larmes roulent sur ses joues.


Elle reprend son calme, s'approche de l'enfant :
- "Hey, je ne suis pas avec eux, calme toi, je ne te veux aucun mal..."
Elle lui tend la main.
Il plonge son regard dans le sien, profondément, longuement...et soudain lève les mains d'un geste lent.


Elle a un flash. D'un bond elle saute sur le côté. Il y a eu un crépitement dans l'air.
Elle le regarde, il est allongé par terre.


Le sol se couvre de rouge lentement, sous son corps.
Elle se rue sur lui et le secoue.


- "Hey, hey! ça va? Hey! répond moi!"


Elle le retourne sur le dos, pousse un cri et se couvre la bouche des mains en voyant son visage.
Il est couvert de sang, ses yeux ont explosé, du sang a jailli de son nez, sa bouche et ses oreilles.


- "Oh mon Dieu....oh mon dieu!"


Prise de panique, elle se rue sur la porte, la franchie, la referme et y colle son dos.


- "C'est pas possible. C'est pas possible."


Réfléchir. Réfléchir.
Que s'est-t-il passé?


- "Son cerveau n'a pas résisté"


Elle se retourne, surprise. Les hommes en blanc. Un homme s'avance, habillé en costume, elle ne l'avait jamais vu auparavant. Serait-ce le directeur des mouches?


- "Lui aussi avait des facultés comme les vôtres, malheureusement, il était certainement trop jeune pour s'en servir. Sa peur l'a poussé à bout."
- "Qu...quoi? Vous voulez dire, que...je ne suis pas seule?"
- "Oh vous n'êtes pas non plus légion, rassurez-vous, nous avons parcouru le monde entier pour vous trouver."


Elle est bloquée. Elle voudrait bouger, s'enfuir, partir, mais ses jambes refusent d'obéir.


- "Vous devez être épuisée, cela fait 2 jours que nous vous cherchons. Allez venez avec nous, vous allez vous restaurer puis nous parlerons."
Il s'avance vers elle et pause sa main dans son dos.


Cette sensation, faire revenir cette sensation.
Non. Impossible, elle n'y arrive pas.


Elle se laisse guider jusqu'à l'ascenseur. Combien d'étages? Elle ne sait pas. Elle repense à l'enfant.
Les portes s'ouvrent et les hommes la conduise jusque devant une porte blanche.


- "Ce couloir est plus chaleureux" pense-t-elle en se rappelant le couloir glacé et humide.


Ils ouvrent la porte sur un appartement spacieux, éclairé par des panneaux de fenêtre disposé sur tout un côté du sol au plafond. Le salon est immense, avec deux canapé en face-à-face au milieu desquels trône une table basse en verre. Le tout est dans des tons chauds, même les tableaux aux murs. Un serviteur arrive avec un plateau roulant, regorgeant de nourriture.


Elle à du mal à le croire. Tellement de choses complètement extrêmes se sont succédés si vite ces derniers jours!


L'odeur lui monte l'eau à la bouche et lui fait oublier le contraste de ce décor.


Ils passent tous dans la pièce à côté qui se trouve être la salle à manger, encore une grande pièce au centre de laquelle est placée une table, en verre elle aussi. Le tout est très design épuré.


Ils s'assoient tout autour de la table et commencent à manger.


Elle avale tout ce qui passe à sa portée, elle à tellement faim en voyant ces mets, en sentant ces odeurs et ces goûts.


- "Je vois que le repas vous plait" lui lance le directeur en souriant.


Elle le regarde, repose les couverts qu'elle tenait dans ses mains.
Les coudes sur la table, il pose son menton sur ses doigts croisés :


- "J'ai énormément de questions à vous poser..."
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Voila @ vos com's! ^^

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